Lagopède alpin sur les mousses volcaniques islandaises (Lagopus muta) – Islande
Parfaitement adapté aux extrêmes, le lagopède alpin change de plumage avec les saisons : brun tacheté l’été pour se fondre dans les landes moussues, blanc immaculé l’hiver pour disparaître dans la neige. Ici, en plumage estival, ce mâle arbore un discret sourcil rouge vif, signe distinctif en période de reproduction. Espèce sédentaire, il est le seul galliforme à résider toute l’année en Islande. Il se nourrit principalement de bourgeons, de mousses et de baies, et niche à même le sol, dans les zones dégagées où sa discrétion est sa meilleure défense contre les prédateurs.

📷 Canon EOS R7 + EF 300mm f/2.8 L IS USM

Rock ptarmigan on volcanic moss (Lagopus muta) – Iceland
Perfectly adapted to harsh climates, the rock ptarmigan changes its plumage with the seasons: mottled brown in summer to blend into mossy tundra, and pure white in winter to vanish into snow. This male, in summer dress, displays a vivid red eyebrow patch, a sign of breeding readiness. The only resident game bird in Iceland, it survives year-round on a diet of buds, moss and berries, nesting directly on the ground in open landscapes where camouflage is its best protection.

Pluvier doré perché sur les landes islandaises (Pluvialis apricaria) – Islande
Symbole sonore des terres islandaises au printemps, le pluvier doré est souvent le premier migrateur à annoncer le retour des beaux jours. Son chant mélancolique résonne au-dessus des prairies et tourbières où il niche, souvent en couple isolé plutôt qu’en colonie. Ce limicole se reconnaît à son plumage nuptial spectaculaire : un ventre noir contrastant avec des flancs blancs et un dos parsemé de doré scintillant.

L’espèce se montre farouche et vigilante durant la nidification. Son nid, simple dépression au sol, est très exposé, et le pluvier compte surtout sur la discrétion pour protéger sa couvée. Il effectue de longues migrations vers les côtes atlantiques de l’Europe de l’Ouest l’hiver, mais revient fidèlement chaque année vers les hautes latitudes pour se reproduire.

📷 Canon EOS R7 + EF 300mm f/2.8 L IS USM

Golden plover on Icelandic moorland (Pluvialis apricaria) – Iceland
A herald of spring in Iceland, the golden plover is often the first migrant to return, its plaintive song echoing across grasslands and bogs. It nests alone in shallow ground scrapes, relying on camouflage and solitude for protection. During the breeding season, its striking black belly and golden-speckled back make it unmistakable. Though shy, it returns each year from Western European coasts to breed in the open northern tundra.

📍Seljalandsfoss – Islande
L’une des cascades les plus emblématiques du sud de l’Islande, Seljalandsfoss plonge d’une falaise de 60 mètres formée par d’anciens rivages marins. Sa particularité : un sentier permet de passer derrière le rideau d’eau, offrant une perspective rare sur le paysage islandais. Alimentée par la rivière Seljalandsá issue du glacier Eyjafjallajökull, cette chute a inspiré de nombreuses œuvres artistiques. Par temps clair, le contraste entre l’eau en suspension, la verdure et le ciel immense crée un tableau mouvant, presque irréel.

📍Seljalandsfoss – Iceland
One of South Iceland’s most iconic waterfalls, Seljalandsfoss drops from a 60-meter cliff once shaped by an ancient coastline. Its unique feature is a path that allows visitors to walk behind the falling water — a rare perspective in nature. Fed by the Seljalandsá River, which originates from the Eyjafjallajökull glacier, the waterfall has inspired countless artistic depictions. On clear days, the interplay of mist, lush greenery, and vast skies turns the view into a living, dreamlike painting.

📍Gljúfrabúi – Islande
À quelques centaines de mètres de la célèbre Seljalandsfoss, la cascade Gljúfrabúi (“l’habitant du canyon”) reste cachée derrière une paroi rocheuse étroite. Pour l’apercevoir, il faut s’engager à pied dans un étroit passage entre les falaises, où la lumière parvient parfois à se faufiler — comme sur cette image. Plus discrète, plus intime, Gljúfrabúi offre une expérience immersive : on ne la découvre vraiment qu’en s’approchant au plus près de la chute, les pieds dans l’eau.

📍Gljúfrabúi – Iceland
Just a short walk from the famed Seljalandsfoss, Gljúfrabúi (“the dweller of the canyon”) remains hidden behind a narrow cliff opening. To witness it, visitors must venture into a tight passageway between mossy walls, where sunlight occasionally pierces through — as captured here. More secretive and enclosed than its neighbor, Gljúfrabúi delivers an intimate experience: one must step into the stream and walk through the gorge to truly stand before its misty plunge.

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