


Phoques veaux-marins (Phoca vitulina) – Islande
Deux phoques veaux-marins percent la surface de l’eau, laissant apparaître leurs grandes têtes arrondies et leurs yeux sombres caractéristiques. Cette espèce, la plus commune en Islande, fréquente les fjords, estuaires et côtes rocheuses. Elle alterne les phases de plongée, d’observation statique et de repos sur les rochers.
Présents en Islande depuis des siècles, les veaux-marins ont longtemps été chassés pour leur fourrure et leur graisse. Aujourd’hui protégés, ils demeurent sensibles à la présence humaine et choisissent souvent des zones calmes pour se nourrir et se reposer.
📷 Canon EOS R7 + EF 300mm f/2.8 L IS USM
Harbor seals (Phoca vitulina) – Iceland
Two harbor seals break the surface, revealing their round heads and deep-set, watchful eyes. This is the most common seal species in Iceland, inhabiting fjords, estuaries, and rocky shores. They alternate between diving, floating at rest, and basking on exposed rocks.
Present in Icelandic waters for centuries, harbor seals were once hunted for their fur and blubber. Now protected, they remain cautious around humans and seek out quiet areas to feed and rest.




Église noire de Búðir – Péninsule de Snæfellsnes (Islande)
Perchée face aux montagnes de Snæfellsnes, cette petite église en bois peinte de noir évoque à la fois l’austérité des premiers colons et la beauté dramatique des paysages islandais. Construite au XIXe siècle sur les ruines d’un lieu de culte plus ancien, elle fut sauvée par la détermination d’une seule femme, Steinunn Sveinsdóttir, qui lutta pour sa reconstruction malgré l’opposition officielle. Peinte avec de la poix pour résister aux intempéries, l’église semble dialoguer avec les montagnes et les champs de lave environnants, entre spiritualité et solitude volcanique.
Búðir Black Church – Snæfellsnes Peninsula (Iceland)
Set against the dramatic backdrop of the Snæfellsnes mountains, this small pitch-black wooden church stands as a symbol of both Icelandic heritage and stark natural beauty. Originally built in the 19th century on the site of an earlier chapel, it owes its resurrection to the efforts of Steinunn Sveinsdóttir, who insisted on rebuilding it despite church authorities’ reluctance. Its black tar coating protects it from the elements and enhances its striking silhouette amid lava fields, green meadows, and distant glaciers.




Gatklettur – Arnarstapi, Péninsule de Snæfellsnes (Islande)
Sculpté par l’érosion marine, ce spectaculaire arc de basalte nommé Gatklettur (littéralement « rocher troué ») domine les flots glacés de l’Atlantique Nord. Les couches de lave refroidies, striées et colonisées par les oiseaux marins, témoignent d’un passé volcanique encore perceptible dans les grondements lointains du Snæfellsjökull. Ce pont naturel fragile attire aussi bien les randonneurs que les géologues, fascinés par l’action conjointe de la mer, du vent et du feu.
Gatklettur – Arnarstapi, Snæfellsnes Peninsula (Iceland)
Carved by the relentless forces of wind and sea, Gatklettur (“the hole rock”) is a dramatic natural arch made of basalt, perched above the Arctic Ocean. The sculpted lava layers, streaked white by nesting seabirds, are remnants of ancient eruptions that once shaped this coastline. A magnet for hikers and geologists alike, the arch offers a striking encounter between elemental forces—volcanic fire, ocean waves, and arctic sky.

Djúpalónssandur – Péninsule de Snæfellsnes (Islande)
Bordée de falaises basaltiques et battue par les vents de l’Atlantique Nord, cette plage de sable noir est parsemée de débris métalliques rouges et rouillés : les restes du chalutier anglais Epine GY7, naufragé en 1948. Témoins muets du drame, ces fragments sont laissés volontairement sur place en mémoire des 14 marins disparus. Jadis lieu de vie intense pour les pêcheurs islandais, Djúpalónssandur conserve aussi ses légendaires pierres de force, utilisées pour évaluer la puissance des hommes du port.
Djúpalónssandur – Snæfellsnes Peninsula (Iceland)
This dramatic black sand beach, hemmed by rugged lava cliffs, is strewn with rust-colored wreckage: the remnants of the British trawler Epine GY7, wrecked in 1948. The twisted metal serves as a silent memorial to the 14 sailors who perished. Once a bustling fishing site, Djúpalónssandur is also famous for its “lifting stones,” used to test the strength of local fishermen in past centuries.




Skarðsvík – Péninsule de Snæfellsnes (Islande)
Cette plage de sable jaune doré offre un contraste saisissant avec les champs de lave noire qui l’entourent. Peu fréquente en Islande, cette teinte claire du sable provient de l’érosion de roches volcaniques plus anciennes, altérées et délavées. Isolée et souvent déserte, Skarðsvík permet d’apprécier l’étrange douceur d’un rivage nordique, battu par les vents atlantiques. On y trouve parfois, échoués, des morceaux de bois flotté venus de Sibérie via le courant Est-Groenlandais.
Skarðsvík – Snæfellsnes Peninsula (Iceland)
A rare sight in Iceland, this golden sand beach lies tucked among dark lava fields, offering a striking color contrast. The sand’s light hue comes from the erosion of older volcanic rocks. Remote and often deserted, Skarðsvík evokes an arctic serenity, kissed by the waves of the North Atlantic. Occasionally, Siberian driftwood washes ashore here, carried by the East Greenland Current—a quiet reminder of the vast oceanic connections surrounding this volcanic island.

Phare de Svörtuloft – Péninsule de Snæfellsnes (Islande)
Dressé comme une sentinelle flamboyante face à l’Atlantique, le phare de Svörtuloft signale une côte redoutée des navigateurs, marquée par des falaises de basalte et une mer agitée. Construit en 1931 et rénové en 1946, il domine les champs de lave et les falaises abruptes de cette pointe sauvage. Le contraste entre le jaune vif du phare et la lave noire est un spectacle inoubliable, souvent accompagné du vol des guillemots et fulmars nichant sur les corniches.
Svörtuloft Lighthouse – Snæfellsnes Peninsula (Iceland)
Standing bright and bold against the North Atlantic, Svörtuloft Lighthouse guards a perilous stretch of basaltic coastline. Built in 1931 and renovated in 1946, it rises above the dark lava cliffs of this remote western tip. The lighthouse’s vivid orange facade offers a striking contrast to the black volcanic rock, while seabirds like guillemots and fulmars glide overhead, nesting along the ledges carved by wind and wave.