

Lagopède alpin en plumage de transition (Lagopus muta) – Islande
Juché sur un monticule de basalte, ce lagopède islandais mêle les couleurs de l’hiver et de l’été. Il s’agit de l’un des rares oiseaux à résider toute l’année sur l’île, survivant au vent, à la neige et aux champs de lave. Son plumage changeant selon les saisons en fait un maître du camouflage dans les paysages volcaniques.
📷 Canon EOS R7 + EF 300mm f/2.8 L IS USM
Ptarmigan in transitional plumage (Lagopus muta) – Iceland
Perched on a basalt outcrop, this Icelandic ptarmigan displays a mix of winter and summer colors. One of the few birds to remain year-round on the island, it endures snow, wind, and lava fields. Its seasonally shifting plumage makes it a master of camouflage in Iceland’s rugged landscapes.



Fumerolle de boue – Námaskarð (Islande)
Dans cette zone géothermique active, le sol bouillonne, gronde, et fume sans relâche. Les mares de boue acide, alimentées par des vapeurs souterraines riches en soufre, atteignent parfois des températures proches de 100 °C. Le bruit sourd des bulles qui explosent et l’odeur piquante d’œuf pourri donnent à ce paysage une atmosphère presque infernale.
Mud fumarole – Námaskarð (Iceland)
In this geothermally active area, the ground constantly bubbles, hisses, and steams. Acidic mud pots, fed by sulfur-rich underground steam, can reach near-boiling temperatures. The heavy plopping of bursting bubbles and the pungent smell of sulfur create an otherworldly, almost hellish scene.


Goðafoss – La cascade des dieux (Islande)
Selon la légende, c’est ici qu’au l’an 1000, le lögsögumaður Þorgeir Ljósvetningagoði aurait jeté les statues des anciens dieux nordiques dans les flots pour symboliser la conversion de l’Islande au christianisme. Large de 30 mètres et haute d'une dizaine, Goðafoss séduit autant par son débit que par sa symétrie.
Goðafoss – Waterfall of the Gods (Iceland)
According to legend, around the year 1000, Þorgeir Ljósvetningagoði, the law speaker of the Althing, threw the statues of the old Norse gods into these waters, marking Iceland’s official conversion to Christianity. With its 30-meter width and graceful symmetry, Goðafoss impresses by both power and elegance.

Námaskarð – Solfatares et fumerolles du mont Námafjall (Islande)
Sur ce désert d’ocre et de soufre, les entrailles de la Terre semblent respirer. Le site géothermique de Námaskarð, à deux pas du lac Mývatn, est un témoignage brut de l’activité volcanique de la région. Ici, les bains de vapeur ne sont pas un luxe mais un phénomène naturel.
Námaskarð – Solfataras and fumaroles at Mt. Námafjall (Iceland)
On this sulfur-stained plain, the Earth appears to breathe. The geothermal area of Námaskarð, near Lake Mývatn, offers a raw and vivid display of Iceland’s volcanic activity. Here, steaming pools and bubbling mud are not spa treatments but elemental manifestations.






Famille de moutons d’Islande dans les champs de lave (Ovis aries islandica) – région de Mývatn
Ces brebis vivent en liberté dans les paysages volcaniques islandais, parfois à des kilomètres du moindre abri. Le mouton islandais, importé par les premiers colons vikings, est aujourd’hui plus nombreux que les habitants du pays. Sa laine unique, produite à plus de 500 tonnes par an, est utilisée pour les célèbres pulls lopapeysa. Quant à sa viande, elle est au cœur de la cuisine traditionnelle.
📷 Canon EOS R + EF 16-35mm f/4 L IS USM
Icelandic sheep family in lava fields (Ovis aries islandica) – Mývatn region
Roaming freely across the volcanic plains, these sheep descend from the flocks brought by Viking settlers. Today, they outnumber humans in Iceland. Their wool, known for its warmth and water resistance, is spun into over 500 tons of yarn yearly for traditional lopapeysa sweaters. Their lean, herb-scented meat remains a staple of Icelandic cuisine.

Grjótagjá – Grotte de lave et source chaude (Islande)
À l’abri dans une faille de lave, l’eau bleutée de Grjótagjá semble inviter au bain. Mais ne vous y trompez pas : la température dépasse souvent les 50 °C. Ce lieu intime, utilisé autrefois comme bain naturel, est aujourd’hui plus célèbre pour avoir accueilli une scène de Game of Thrones que pour ses vertus thermales.
Grjótagjá – Lava cave and hot spring (Iceland)
Tucked inside a lava fissure, the aquamarine waters of Grjótagjá may look inviting—but beware, temperatures often soar above 50°C. Once a cherished natural bath, this secluded cave is now more famous for its Game of Thrones cameo than for its geothermal warmth.

📍L’énorme cratère de Hverfjall domine la région du lac Mývatn. Il s’agit d’un cône de tuf parfaitement circulaire, formé lors d’une éruption phréato-magmatique il y a environ 2500 ans. Le cratère mesure environ 1 km de diamètre et plus de 100 mètres de profondeur. Depuis son sommet, on peut observer tout le paysage volcanique environnant, dont les champs de lave de Dimmuborgir.
🔍 Anecdote : la forme régulière de Hverfjall a longtemps nourri l’imaginaire local. Certains y voyaient le résultat d’un impact météoritique, d’autres une "porte d’entrée" vers les enfers. L’écrivain français Jules Verne, dans Voyage au centre de la Terre, place d’ailleurs le point d’entrée de son expédition islandaise non loin de là — au volcan Snæfellsjökull, certes, mais Hverfjall aurait parfaitement convenu pour une adaptation dramatique...
📍Hverfjall crater rises above the Mývatn region, forming a near-perfect circular tephra cone created by a phreatomagmatic eruption around 2,500 years ago. It spans about 1 km in diameter and plunges more than 100 meters deep. From the rim, visitors enjoy sweeping views over nearby lava fields such as Dimmuborgir.
🔍 Fun fact: Due to its symmetry and otherworldly look, Hverfjall has inspired various local legends. Some once believed it to be a meteor impact site or a gateway to the underworld. French author Jules Verne placed his fictional descent into Earth’s core in nearby Iceland, at Snæfellsjökull — but this crater would have made an equally theatrical entrance...

📍Vue panoramique sur la centrale géothermique de Krafla, dans le nord de l’Islande. Cette infrastructure tire parti de l’intense activité volcanique de la région pour produire de l’électricité à partir de la chaleur souterraine. Les tuyaux visibles sur les collines transportent la vapeur depuis des forages profonds jusqu’aux turbines des centrales. L’ensemble s’inscrit dans un décor lunaire, où la technique semble fusionner avec le paysage.
🔍 Anecdote : en 1975, la zone est secouée par une série d’éruptions appelée les « feux de Krafla ». Malgré ce contexte instable, la construction de la centrale débute en 1977. L’un des forages rencontre alors une chambre magmatique à seulement 2 km de profondeur — une découverte rare qui a permis aux scientifiques d’étudier le magma directement in situ, un événement unique dans le monde à l’époque.
📍Panoramic view of the Krafla geothermal power plant in northern Iceland. This facility harnesses the region’s intense volcanic activity to generate electricity from underground heat. The visible pipes snaking across the hills transport steam from deep boreholes to the turbines. The entire complex blends into a lunar-like landscape where technology and nature coexist.
🔍 Fun fact: In 1975, this area was rocked by a series of eruptions known as the “Krafla Fires.” Despite this volatility, construction of the power plant began in 1977. One of the drillings unexpectedly reached a magma chamber just 2 km below the surface — a rare event that gave scientists a unique opportunity to study magma directly in situ, a world first at the time.






📍Dettifoss, la plus puissante chute d’eau d’Europe (nord de l’Islande). Alimentée par la rivière Jökulsá á Fjöllum, elle transporte les eaux issues du plus grand glacier d’Islande, le Vatnajökull. Sa hauteur de 44 mètres et sa largeur de 100 mètres impressionnent, mais c’est surtout le débit colossal – jusqu’à 500 m³ par seconde lors de crues – qui en fait un spectacle à la fois assourdissant et hypnotique.
🔍 Anecdote : la puissance de Dettifoss a inspiré plusieurs réalisateurs. Elle apparaît notamment dans la scène d’ouverture du film Prometheus de Ridley Scott, où un humanoïde sacrifie son corps dans ses eaux pour "ensemencer" la Terre. Un clin d'œil à la force originelle de cette chute mythique.
📍Dettifoss, the most powerful waterfall in Europe (northern Iceland). Fed by the Jökulsá á Fjöllum river, it carries meltwater from Vatnajökull, Iceland’s largest glacier. At 44 meters high and 100 meters wide, its massive discharge – up to 500 m³ per second during floods – makes it not only loud and imposing but deeply mesmerizing.
🔍 Fun fact: Dettifoss’ raw power has inspired filmmakers. It features in the opening scene of Ridley Scott’s Prometheus, where a humanoid sacrifices himself in the waterfall’s torrent to “seed” life on Earth. A nod to the primal force Dettifoss represents.